Q1
M. Coderre, vous avez répondu à plusieurs reprises qu’il y des différences d’opinion concernant le rodéo.
Et bien oui, il y a l’opinion des experts, des spectateurs et des victimes.
LES EXPERTS
Nous savons tous qu’on peut toujours trouver des « experts » qui témoigneront pour ou contre quoi que ce soit: comme les médecins engagés par l’industrie du tabac qui plaideront que les cigarettes ne posent aucun risque aux poumons. Vous dites qu’il y a des différences d’opinion experte concernant les risques du rodéo: Mais l’Association canadienne des médecins vétérinaires s’oppose officiellement aux rodéos.
LES VICTIMES
Contrairement aux fumeurs qui décident de faire face aux risques du tabagisme, ou aux cowboys qui décident de faire face aux risques du « concours » au rodéo — les animaux n’ont aucun choixIls n’ont pas voulu le « concours ». Ils ne comprennent pas, Ils sont dans un état de terreur le long du « divertissement ».
LES SPECTATEURS
Pour les humains, le rodéo n’est qu’un divertissement. Pour les victimes,
c’est de la souffrance, gratuite, qui leur est infligée pour plaire aux goûts des spectateurs, des cowboys
et de l’industrie du rodéo. C’est un « sport » sanguinaire, comme jadis les combats entre gladiateurs.
Vous dites que les spectateurs qui n’ont pas le goût pour les dégâts peuvent rester chez eux. Est-ce que les victimes involontaires, elles, peuvent aussi rester chez elles?
M. le maire, est-ce que vous croyez vraiment
que tout ça n’est rien qu’une question d’opinion?
Q2
Et si c’est une question d’opinion, qu’en est-il de l’opinion des citoyens de Montréal? Ne faudrait-il pas permettre aux citoyens de signaller dans un référendum s’ils trouvent ça décent et digne d’importer un sport sanguinaire pour fêter le 375-ieme anniversaire de la ville de Montréal plutôt que de la ville de Calgary, avec sa tradition honteuse de sports sanguinaires?
Le point pertinent est que le fait de nuire aux animaux pour le divertissement est contraire à la loi au Québec. Un rodéo est un divertissement, pas même une foire agroalimentaire: *Le rodéo de Montréal doit être contesté en cour, rapidement.* Coderre le fait pour le tourisme. Il cite des opinions biaisées (la société des rodéos ainsi que leurs vétérinaires embauchés); il ignore l’opinion vétérinaire non biaisée, il répète sans cesse qu’il a été “assuré” que les animaux n’ont aucun risque de mal, et que tout est fait avec «respect». Le reste, dit-il, n’est que des différences d’opinion et de goût. Ceux qui ne l’aiment pas ont le choix de ne pas y assister. Cette politiquen est extrêmement biaisée, inclément et même cynique. LES VICTIMES ANIMAUX N’ONT PAS DE CHOIX. ET IL CE N’EST PAS UNE QUESTION DE “OPINION ET GOUT” DE DEMANDER SI ON DOIT POUVOIR LES ENDOMMAGER POUR LE DIVERTISSEMENT. Il doit y avoir (1) une contestation judiciaire (la loi provinciale et fédérale l’emporte sur les décisions municipales) (2) un référendum public, et (3) une pression publique impérieuse et la pression de la presse. La réponse de Coderre/Samson est, à maintes reprises, mécaniquement “Our mind’s mind up; don’t try to confuse us with facts.” Ils peuvent ne pas nous écouter, mais ils vont écouter le public, la presse et les tribunaux.
The relevant point is that harming animals for entertainment is against the law in Quebec. A rodeo is entertainment, not even an Agribusiness Fair: *The Montreal rodeo needs to be challenged in court, quickly.* Coderre is doing it for tourism. He cites biassed opinions (rodeo business and their hired veterinarians), ignores unbiassed veterinary opinion, keeps repeating that he has been “assured” that the animals are at no risk of harm, and that it is all done with “respect.” The rest, he says, is just differences in opinion and taste. Those who don’t like it have the choice not to attend. The position is extremely biassed, heartless and even cynical. THE ANIMAL VICTIMS HAVE NO CHOICE. AND IT IS NOT A QUESTION OF “OPINION AND TASTE” WHETHER IT IS RIGHT TO HARM THEM FOR ENTERTAINMENT. There must be (1) a legal challenge (provincial and federal law supersedes municipal policy decisions) (2) a public referendum, and (3) relentless public and press pressure. Coderre/Samson’s response is, repeatedly, mechanically “Our mind’s mind up; don’t try to confuse us with facts.” They may not heed us, but they will heed the public, the press, and the courts.