PLEASE WRITE TO SHRINERS – SVP ÉCRIRE À SHRINERS

Shriners Karnak Temple
3350 Boulevard des Sources
Dollar-des-Ormeaux
QC H9B 1Z9
https://www.facebook.com/pages/Karnak-Shriners/123098597720642

Dear Shriners,

I would like to request a meeting in Montreal to discuss the Shriners Circus.

My father was a freemason and I have the highest respect for Shriners and its good works. But I would like to discuss with the Shriners leadership the unimaginable cruelty that has been documented in the raising, training and treatment of animals in the circus. As this evidence becomes more and more public through the web and media it will be much better for children and for animals and for Shriners’ reputation to transfer support from circuses with animal acts to circuses with human performers only, coupled with a live exhibit for children by animal sanctuaries, showing rescued animals and how they should be treated, along with pictures and videos of how they have been maltreated in their pasts.

Children are extremely responsive to this, and it will help to foster a new generation of compassionate children and adults.

Sincerely,
Stevan Harnad, Ph.D.
Canada Research Chair in Cognitive Sciences
Professor of Psychology
Université du Québec à Montréal
http://crcsc.uqam.ca

Shriners’ SadeCircus

Need to arrange a meeting with the Shriners Reps to discuss this constructively: Switch to no-animal circus and have a sanctuary display some rescued animals, with pictures and videos of their past: far healthier for children: http://j.mp/SadeCircus

Sommes-nous en retard en matiĂšre de bien-ĂȘtre animal au QuĂ©bec ?

Un rapport publié par le Animal Legal Defense Fund (http://aldf.org/press-room/press-releases/new-study-names-canadas-best-places-to-be-an-animal-abuser-3/) en 2011 classait le Québec au 12e rang sur 13 parmi les provinces et territoires canadiens en ce qui concerne la protection animale. Seul le Nunavut se classait derriÚre le Québec.
L’annĂ©e derniĂšre, en 2013, selon le mĂȘme organisme (http://aldf.org/press-room/press-releases/le-quebec-demeure-la-meilleure-province-pour-maltraiter-un-animal/), le QuĂ©bec Ă©tait toujours au mĂȘme rang, avant-dernier au Canada et dernier des provinces, contrairement Ă  d’autres provinces dont le rang avait augmentĂ©, notamment grĂące Ă  l’instauration de sanctions plus lourdes (amendes plus sĂ©vĂšres, emprisonnement).

MalgrĂ© ce rĂ©sultat peu glorieux pour le QuĂ©bec, il y a tout de mĂȘme quelques nuances Ă  apporter :

 Il y a eu des amĂ©liorations relativement rĂ©centes dĂ©montrant une volontĂ© d’amĂ©liorer la condition animale, telles que la loi sur la protection sanitaire des animaux (loi P-42), notamment les sections relatives Ă  la sĂ©curitĂ© et au bien-ĂȘtre des animaux. Depuis le 1er avril dernier, le MAPAQ (ministĂšre de l’Agriculture, des PĂȘcheries et de l’Alimentation) a pris en charge les activitĂ©s d’inspection des lieux de garde, d’Ă©levage et de vente. Auparavant, l’organisme Anima QuĂ©bec Ă©tait trĂšs impliquĂ© dans ce volet particulier de la protection animale. Anima QuĂ©bec a depuis rĂ©orientĂ© ses activitĂ©s vers d’autres volets tout aussi importants, dont l’Ă©ducation et l’information de la population sur le sujet de la protection animale.

 Il est Ă©vident qu’il a un certain retard au QuĂ©bec au niveau de la lĂ©gislation relative Ă  la protection des animaux. Par contre, si l’on prend comme critĂšre de comparaison non pas la lĂ©gislation mais plutĂŽt la volontĂ© de changement chez la population, ce retard n’est peut-ĂȘtre pas si marquĂ©. Plusieurs mouvements de changements juridiques Ă  l’Ɠuvre dĂ©montrent bien qu’il y a une prise de conscience grandissante dans la population quant Ă  l’importance de bien traiter les animaux.
Ces mouvements sont encouragĂ©s par des exemples Ă©trangers, dont celui de la France, qui fait le plus parler de lui depuis quelques mois : la France a rĂ©cemment modifiĂ© son code civil pour accorder aux animaux le statut, pour l’instant symbolique, d’ĂȘtres sensibles au lieu de biens meubles.
Mais cette nature sensible des animaux est aussi reconnue officiellement au QuĂ©bec: l’OMVQ a publiĂ© le 18 juillet dernier son Ă©noncĂ© de position confirmant sa reconnaissance de la nature sensible des animaux.
On peut lire dans cet Ă©noncĂ© que “
les connaissances et les donnĂ©es scientifiques qui guident les mĂ©decins vĂ©tĂ©rinaires dans leur travail et leurs actions auprĂšs des animaux dĂ©montrent que ces derniers sont des ĂȘtres sensibles ayant la capacitĂ© de souffrir et de ressentir des Ă©motions et des sensations comme dĂ©jĂ  Ă©noncĂ© dans la position de l’Ordre des MĂ©decins VĂ©tĂ©rinaires
du QuĂ©bec sur le bien‐ĂȘtre des animaux, adoptĂ©e en mars 2009
”
L’OMVQ conclut son Ă©noncĂ© de position en faisant la “
demande au lĂ©gislateur
de reconnaĂźtre la nature sensible de l’animal dans le libellĂ© lĂ©gislatif de façon Ă  inspirer
les dĂ©cisions et les orientations futures qui seront prises eu Ă©gard Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre
des animaux
”
Un autre exemple inspirant encore plus rĂ©cent provient de la Belgique, qui s’est dotĂ©e le mois dernier (juillet 2014) de 3 ministres du bien-ĂȘtre animal. Ces ministres ne cumulent pas cette compĂ©tence avec celle de l’agriculture, cette derniĂšre Ă©tant incompatible avec une prise en compte complĂšte des intĂ©rĂȘts des animaux.

Dans les mouvements populaires quĂ©bĂ©cois pour le changement de statut juridique, il y a bien sĂ»r l’incontournable manifeste pour une Ă©volution du statut juridique des animaux dans le Code civil du QuĂ©bec (http://lesanimauxnesontpasdeschoses.ca/), qui a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures:

“
Comme la plupart des gens, nous pensons que les animaux ne sont pas des grille-pains. Pourtant, ce n’est pas l’avis de notre Code civil. En effet, du point de vue lĂ©gal, un chien ou une vache ne diffĂšre pas d’un grille-pain ou d’une chaise : ce sont des biens meubles. Le droit quĂ©bĂ©cois assimile donc le fait de blesser ou de maltraiter un animal Ă  la dĂ©tĂ©rioration d’un bien. Force est de constater que cette conception est moralement douteuse et qu’elle ne correspond pas Ă  ce que pense la majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois.
Assimiler les animaux Ă  des choses, c’est aussi ignorer l’état actuel des connaissances scientifiques. La capacitĂ© animale Ă  ressentir la douleur fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus, du moins en ce qui concerne les vertĂ©brĂ©s. De façon gĂ©nĂ©rale, plus la recherche progresse, plus nous dĂ©couvrons que les animaux ont des capacitĂ©s cognitives et Ă©motionnelles bien plus complexes que nous ne le pensions — et ceci vaut autant pour les singes, les dauphins ou les chiens que pour les vaches, les rats ou les pigeons.
Si les animaux ne sont pas des choses, c’est parce qu’ils ne sont pas des machines, mais des ĂȘtres sensibles dotĂ©s d’une vie qui leur importe. Il est donc lĂ©gitime de tenir compte de leurs intĂ©rĂȘts et de leur valeur morale lorsque nous prenons des dĂ©cisions qui les concernent.
Nous sommes conscients que notre appel se heurte Ă  certaines traditions, Ă  la force de l’habitude et Ă  l’idĂ©e que les animaux n’existeraient que pour servir nos intĂ©rĂȘts. Mais nous croyons aussi que les mentalitĂ©s ont Ă©voluĂ© et qu’il serait temps d’entreprendre la rĂ©forme Ă  la fois juste et lĂ©gitime qui s’impose.
Notre province fait d’ailleurs particuliĂšrement piĂštre figure en ce qui concerne la protection lĂ©gale des animaux. Le QuĂ©bec se classe en effet au dernier rang des provinces canadiennes en termes de lĂ©gislation relative au bien-ĂȘtre animal.
En 2014, il est devenu urgent de s’affranchir des catĂ©gories du Code civil et d’accorder aux animaux un statut distinct de celui des biens meubles, un statut qui prenne acte de leur capacitĂ© Ă  ressentir du plaisir et de la douleur, bref, un statut d’ĂȘtre sensible
”

Diverses manifestations ont été organisées pour démontrer la prise de conscience et la volonté populaire en relation avec la nécessité de cette évolution morale de notre société. Une autre marche est prévue dans ce sens le 4 octobre (journée mondiale des animaux) prochain à Montréal.

Quelles vont ĂȘtre les implications de ce changement de statut des animaux de biens meubles vers ĂȘtres sensibles?

Ce changement de statut n’est pas une fin en soi, il s’agit d’un statut symbolique qui ne confĂšre pas de droit ni de protection supplĂ©mentaire en lui-mĂȘme. Ce n’est qu’une premiĂšre Ă©tape, un prĂ©alable incontournable pour ce qui va suivre.

L’étape suivante consistera Ă  crĂ©er (ou modifier) des lois sanctionnant les pratiques, aussi bien individuelles qu’industrielles, qui ne respectent pas ce nouveau statut d’ĂȘtres sensibles accordĂ© aux animaux et qui compromettent leur bien-ĂȘtre : que ce soit par des particuliers, dans des activitĂ©s industrielles (par exemple les productions animales), ou encore dans des activitĂ©s de
loisirs : un exemple d’activitĂ© de loisir, qui est loin d’ĂȘtre le seul, est celui encore trĂšs rĂ©cent de la course au cochons du festival de Ste-PerpĂ©tue. Cette course aux cochons ne faisait pas partie du festival d’étĂ© de Ste-PerpĂ©tue dans sa forme antĂ©rieure et elle a Ă©tĂ© introduite plus tard, aprĂšs que l’abattoir local s’était impliquĂ© dans le comitĂ© organisateur et avait introduit le thĂšme du cochon dans le festival d’étĂ© de Ste-PerpĂ©tue. La SPCA s’était opposĂ©e dĂšs 1981 Ă  cette activitĂ© et avait appelĂ© au boycott, mais sans succĂšs. La reconnaissance du statut d’ĂȘtres sensibles et des lois qui tiennent compte de ce statut permettront d’Ă©viter que de tels abus soient perpĂ©trĂ©s.

L’objectif de cette deuxiĂšme Ă©tape serait donc d’augmenter la sĂ©vĂ©ritĂ© des sanctions, incluant par exemple la durĂ©e de l’interdiction de garde d’animaux (Ă  vie, si justifiĂ©), le montant des amendes et les peines d’emprisonnement. L’emprisonnement n’existe pas au niveau de la loi provinciale, mĂȘme d’aprĂšs la loi sur la protection sanitaire des animaux (loi P-42). Par consĂ©quent, cette deuxiĂšme Ă©tape, qui suivrait l’octroi aux animaux du statut symbolique d’ĂȘtres sensibles, passerait par la criminalisation des violations du bien-ĂȘtre animal. Ainsi, de l’étape prĂ©alable nĂ©cessaire de rĂ©amĂ©nagement du code civil, de juridiction provinciale, il faudra se rendre Ă  l’étape du code criminel, de juridiction fĂ©dĂ©rale, afin d’une part, de renforcer les lois existantes mais pas suffisamment sĂ©vĂšres ou mal appliquĂ©es, ou bien, d’autre part de crĂ©er de nouvelles lois afin de tenir compte de l’élargissement du champ d’application du nouveau statut accordĂ© aux animaux. Il existe une initiative dans ce sens lancĂ©e par une dĂ©putĂ©e fĂ©dĂ©rale, madame Isabelle Morin, en parallĂšle Ă  l’initiative du manifeste pour le changement du code civil. Une pĂ©tition devait ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  la Chambre des communes afin de renforcer le code criminel dans le sens d’une meilleure protection des animaux.

PÉTITION À LA CHAMBRE DES COMMUNES
ATTENDU QUE :
‱ Les animaux sont des ĂȘtres sensibles, capables de ressentir la douleur, et non des biens;
‱ Les animaux errants et sauvages ne sont pas suffisamment protĂ©gĂ©s contre la cruautĂ© envers les animaux par les dispositions relatives aux biens du Code criminel;
‱ Il est impĂ©ratif que ceux qui maltraitent les animaux soient condamnĂ©s Ă  des peines consĂ©quentes;
‱ La lĂ©gislation prĂ©sente des lacunes permettant Ă  ceux qui maltraitent les animaux d’échapper Ă  une condamnation;
Nous demandons au gouvernement du Canada de :
ReconnaĂźtre que les animaux sont des ĂȘtres capables de ressentir la douleur et de placer les dispositions relatives Ă  la cruautĂ© envers les animaux hors de la partie du Code criminel consacrĂ©e aux biens; renforcer les dispositions de la lĂ©gislation fĂ©dĂ©rale relative Ă  la cruautĂ© envers les animaux afin de combler les lacunes qui permettent Ă  ceux qui maltraitent les animaux d’échapper Ă  une condamnation

Il restera finalement une troisiĂšme Ă©tape, nĂ©cessaire afin de garantir une protection plus complĂšte : la mise en place d’organes ou d’outils de contrĂŽle et d’application des nouvelles lois, un aspect qui est parfois dĂ©ficient et qui a pour rĂ©sultat que les sanctions ne sont pas appliquĂ©es. A cause de cela, les quelques lois de protection des animaux qui existent ne sont pas assez crĂ©dibles, pas suffisamment dissuasives. Parmi les exemples d’outils qui permettraient une meilleure surveillance et une meilleure application des lois pourraient figurer les suivants:

 Un moyen qui permet de signaler des mauvais traitements infligĂ©s aux animaux : le gouvernement du QuĂ©bec, par le biais du MAPAQ, a rĂ©cemment crĂ©Ă© une ligne tĂ©lĂ©phonique pour dĂ©noncer les abus dont sont victimes les animaux de compagnie ou d’Ă©levage (le statut des animaux sauvages reste Ă  dĂ©terminer et ceux-ci ne semblent pas bĂ©nĂ©ficier d’une quelconque protection contre la maltraitance actuellement, il faudra travailler sur ce point). Les citoyens
peuvent dĂ©sormais composer le 1-844-ANIMAUX pour dĂ©noncer des cas de maltraitance dont seraient victimes des animaux. Les plaintes sont traitĂ©es de façon confidentielle et la ligne tĂ©lĂ©phonique est en fonction 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Il est mĂȘme possible de dĂ©poser la plainte au moyen d’un formulaire en ligne sur le site internet du MAPAQ dans la section Plaintes – sĂ©curitĂ© et bien ĂȘtre animal (http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/santeanimale/plaintesenmatieredesecuriteetdebienetreanimal/Pages/Porterplainteanimal.aspx).

 Des inspecteurs pour mener des enquĂȘtes permettant de donner suite aux signalements de violations des lois de protections des animaux, mais tout cela nĂ©cessite des ressources humaines et matĂ©rielles.

 Un systĂšme de surveillance vidĂ©o obligatoire centralisĂ© et accessible par internet pour les activitĂ©s utilisant les animaux, notamment (mais non exclusivement) dans l’industrie de la production animale.

Quelles seront les consĂ©quences pour l’industrie de la production animale?
C’est une question qui inquiĂšte beaucoup de gens qui ont des intĂ©rĂȘts dans cette industrie. Il est incontestable que la productivitĂ© et le bien-ĂȘtre animal se livrent un combat trĂšs inĂ©gal, souvent au profit de la productivitĂ© malheureusement, malgrĂ© les amĂ©liorations apportĂ©es dans les conditions de vie des animaux de production.

Un article de presse a Ă©tĂ© publiĂ© le 7 aoĂ»t (2014) suite Ă  une entrevue avec le ministre de l’Agriculture, des PĂȘcheries et de l’Alimentation, Pierre Paradis. Monsieur Paradis appuie le projet de loi pour le changement du code civil relatif au statut des animaux et il dit mĂȘme “
 Je veux aller le plus rapidement possible, ça fait partie de mes prioritĂ©s lĂ©gislatives
”

Monsieur Paradis a Ă©galement Ă©mis un commentaire en relation avec l’impact de ces changements sur la production animale. Selon le ministre, le projet de loi sur le statut juridique des animaux n’a pas qu’un objectif humanitaire, Ă©videmment. Il y a aussi des considĂ©rations Ă©conomiques. Il mentionne qu’ “
aujourd’hui, Ă  partir du moment oĂč tes compĂ©titeurs peuvent dire aux acheteurs que tu ne traites pas bien tes animaux, ils t’éliminent du marchĂ© […] On est en plein dans le cadre d’un traitĂ© de libre-Ă©change avec l’Europe et nous serons affectĂ©s si on ne s’ajuste pas…”

Evidemment, pour beaucoup de dĂ©fenseurs des animaux, cette approche ne reprĂ©sente qu’un compromis Ă  la limite de l’acceptable car il ne permettra pas l’abolition de l’exploitation des animaux dans l’industrie, un secteur d’activitĂ© qui est inĂ©vitablement associĂ© Ă  de la souffrance chez les animaux, sous diffĂ©rentes formes et Ă  des degrĂ©s variables, aux diffĂ©rentes Ă©tapes de la production, de la naissance jusqu’à l’abattage. Ces changements juridiques auront au mieux comme effet d’attĂ©nuer les souffrances des milliards d’animaux tuĂ©s chaque annĂ©es par l’industrie, notamment de la consommation alimentaire, malheureusement la souffrance sous diverses formes est une caractĂ©ristique inhĂ©rente Ă  l’industrie de la production animale, malgrĂ©
les tentatives pour la diminuer. Il reste Ă  savoir oĂč placer la barre sĂ©parant ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas dans les souffrances imposĂ©es aux animaux, et c’est l’emplacement de cette barre qui est loin de faire l’unanimitĂ©!

MAGYARORSZÁG JOBBAN TELJESÍT

Not sure whether it was out of a Wikipedia-like policy of “Neutral Point of View (NPV)” (whereby the rapist’s perspective gets airtime alongside the rapee’s) or out of a wry sense of humor that the Washington Post has blogged as an opinion — Viktor Orban is successfully rebuilding Hungary — a letter by one “Louis Kovacs, Ottawa” for whom the only candidate identity that the Google-notability metric yields is some Canadian realtor (but “KovĂĄcs” = “Smith” in Hungarian — so more likely a funded Fidik shill). Canada has lots of Fidik-leaning expats, despite the fact that many of them originated as ’56 “Freedom Fighters” and have sampled decades of the experience and perks of non-illiberal democracy. Nevertheless, they are ever-ready to parrot the Fidik electoral slogan “Hungary Is Performing Better” that was forcibly rammed down the throats of Hungarian voters by the Hungarian-language media, which, in turn, are nearly all owned and dominated (or, like just about every other asset in Hungary, about to be) by the Karpathian Bargain-Basement Kleptocracy of (confident) Presidential hopeful Viktor Orban, now affectionately kleped “Liliputin.”

Intelligence, sensibilité et le test de Turing

Il s’agit d’une entrevue Ă  l’Ă©mission SphĂšre de la Radio-Canada concernant l’intelligence artificielle. Les animaux rentrent dedans, mais juste vers la fin et de façon trĂšs comprimĂ©e, car SphĂšre s’intĂ©resse aux ordinateurs, pas aux animaux…

Une machine, c’est un mĂ©canisme causal. Tous les organismes sont donc des machines, mais pas tous les organismes sont des machines sensibles [conscientes]. Par exemple, les plantes ne sont pas (j’espĂšre) sensibles. Les organismes unicellulaires non plus. Les mammifĂšres sont sensibles, tous les vertĂ©brĂ©s le sont, les invertĂ©brĂ©s aussi — toutes les espĂšces qui ont un systĂšme nerveux (y compris la nocicĂ©ption: le sens de la douleur).

[C’est pour ça que le concept de « spĂ©cisme » est incohĂ©rent, en ce qui concerne l’argument contre le carnivorisme chez l’humain: les plantes sont des espĂšces d’ĂȘtre vivant aussi, donc si c’Ă©tait parce que c’est « spĂ©ciste » qu’il ne faut pas manger la viande, alors les vĂ©ganes seraient spĂ©ciste aussi. — Donc, non, c’est parce qu’il ne faut pas manger les ĂȘtre sensibles (car ça leur cause la souffrance inutilement) qu’il ne faut pas manger les animaux — et c’est pour ça que c’est si important de leur accorder le statut d’ĂȘtre sensibles devant la loi, comme exigĂ© par le Manifeste lesanimauxnesontpasdeschoses.]

« Intelligent » , c’est juste un louange, un compliment, un adjectif. « Elle est intelligente, lui pas. » « Ça, c’est pas trĂšs intelligent. » Il n’y a pas une sciences de ces adjectifs. Ce qu’on Ă©tudie en sciences cognitives c’est la cognition, ce qui veut dire, la pensĂ©e . Les humains sont des ĂȘtres pensants. C’est ça le « Cogito » de Descartes. Mais qu’est-ce que c’est que de penser? Nous savons tous que c’est quelque chose qui ce dĂ©roule dans nos tĂȘtes, dans nos cerveaux, mais qu’est-ce?

C’est les sciences cognitives qui cherchent Ă  dĂ©couvrir ce que c’est que de penser, donc ce que c’est d’ĂȘtre une machine pensante. Le mathĂ©maticien Alan Turing a proposĂ© il y a 65 ans que la mĂ©thode pour dĂ©couvrir et expliquer ce que c’est que la pensĂ©e (donc ce que c’est que la cognition), c’est de construire une machine qui sera capable de faire tout ce que peut faire un ĂȘtre (humain) pensant, donc tout ce que nous pouvons faire. Lors qu’on aura construit une machine qui Ă  la capacitĂ© de faire tout ce que nous pouvons faire (se ballader dans le monde, reconnaĂźtre les objets, apprendre, parler, etc. exactement comme nous) et qui pourra faire tout ça Ă  tel point qu’on ne peut plus le distinguer d’un d’entre nous — durant toute une vie le cas Ă©chĂ©ant — alors le fonctionnement du mĂ©canisme interne de cette machine, qui gĂ©nĂšre cette capacitĂ© de faire tous ce qu’un humain est capable de faire — sera la cognition, la pensĂ©e. Le candidat aura rĂ©ussi le « Test de Turing, et les sciences cognitives auront expliquĂ© la cognition.

Mais oĂč en est la sensibilitĂ© dans tout ce savoir-faire? C’est pour ça qu’en milieu de cours en sciences cognitives je choisis toujours un des Ă©tudiants (disons Alex) que tout le monde connaĂźt trĂšs bien et je demande aux autres: “ Et si on apprenait maintenant que Alex avait Ă©tĂ© construit il y a trois ans Ă  MIT, est-ce que vous vous senteriez Ă  l’aise de lui donner un coup de pied ? “

Presque tout le monde rĂ©pond: Non. Ça serait immoral de lui donner un coup de pied. Et c’est parce que penser, c’est un Ă©tat mental, un Ă©tat sensible: ça resemble Ă  quelque chose d’ĂȘtre dans cet Ă©tat, et nous savons tous Ă  quoi ça resemble. Donc si un ĂȘtre rĂ©ussit le Test de Turing nous savons tous — Ă  l’exception des psychopathes — que nous n’avons ni plus ni moins de raison de conclure que l’ĂȘtre est sensible, comme nous, que nous avons avec les membres de notre espĂšce: C’est ça de ne pas pouvoir distinguer. Et c’est ça la substance du Test de Turing.

Et bien, ni les adultes qui sont sĂ©vĂšrement handicapĂ©s mentalement, ni les bĂ©bĂ©s, ni les animaux n’ont la capacitĂ© de passer le Test de Turing, mais nous savons tous qu’ils sont sensibles, Donc c’est sĂ»rement tout aussi immoral de leur donner un coup de pied que de le donner Ă  Alex. Si les plantes Ă©taient sensibles aussi, on n’aurait pas de choix. Mais heureusement c’est presque certain qu’elles ne sont pas sensibles. Et donc on a le choix


Questions-rĂ©ponses sur le festival du cochon — Jean-Jacques Kona-Boun, DMV

Toute cette rĂ©action vis-Ă -vis du festival du cochon n’est-elle pas un peu exagĂ©rĂ©e?

Tout d’abord, l’opposition n’est pas vis-Ă -vis du festival du cochon mais vis-Ă -vis d’une partie prĂ©cise du festival du cochon. Il n’est certainement pas exagĂ©rĂ© de s’opposer Ă  des activitĂ©s qui compromettent clairement le bien-ĂȘtre d’animaux, aussi bien psychologique que physique, pour le simple divertissement.

N’est-ce pas exagĂ©rĂ© de qualifier la course aux cochons d’activitĂ© “cruelle”?!

Le qualificatif “exagĂ©rĂ©” utilisĂ© pour dĂ©signer la maniĂšre dont les groupes de protection animale voient la course aux cochons est lui aussi “exagĂ©rĂ©”! Le dictionnaire donne plusieurs dĂ©finitions du mot “cruel”, dont celle-ci “Qui cause une souffrance morale ou physique”. Par consĂ©quent, le qualificatif est tout Ă  fait appropriĂ© et pas du tout exagĂ©rĂ©, car les deux formes de souffrances, physique et psychologique, sont hautement susceptibles de survenir lors de l’Ă©preuve de course et de lutte contre les animaux.

Vous n’y ĂȘtes pas allĂ© en personne donc vous ne pouvez pas juger

Il n’est absolument pas nĂ©cessaire d’y ĂȘtre allĂ© “en personne”! Le concept mĂȘme de courir aprĂšs un porc pour l’attraper et le plaquer au sol, que ce soit dans la boue ou tout autre type de substrat, garantit le stress et possiblement la douleur, mĂȘme s’il n’y a pas de lĂ©sion visible extĂ©rieurement.

De plus, les vidĂ©os et photos disponibles sont assez Ă©loquents pour ne pas avoir besoin de se dĂ©placer. La façon dont les animaux sont sensĂ©s ĂȘtre traitĂ©s avant la course ne change rien, mĂȘme s’ils sont traitĂ©s “aux petits oignons” pour reprendre une expression vraiment dĂ©placĂ©e compte tenu du sort final de ces animaux.

Avec ce type de raisonnement il faudrait donc arrĂȘter de soutenir la plupart des causes humanitaires car la majoritĂ© d’entre nous n’avons pas Ă©tĂ© tĂ©moins directs de la maltraitance des femmes dans certains pays, de la famine dans d’autres pays, de l’exploitation des enfants dans des usines dans certains rĂ©gions du monde d’oĂč proviennent tant d’articles que les consommateurs des pays riches achĂštent sans scrupule, pour ne prendre que quelques exemples. C’est vrai aussi pour certaines causent touchant les humains dans notre propre pays: qui est allĂ© vĂ©rifier en personne la rĂ©alitĂ© de toutes les conditions qui justifient de se mobiliser? Ce n’est vraiment pas un argument valable selon moi.

Une pĂ©tition lancĂ©e par un groupe de protection animale situĂ© en Colombie Britannique n’a pas sa place dans une polĂ©mique quĂ©bĂ©coise!

OĂč est le problĂšme, c’est toujours le mĂȘme pays aux derniĂšres nouvelles! Il est tout Ă  fait normal que certains dĂ©fenseurs des animaux s’opposent et agissent contre des traitements inacceptables infligĂ©s Ă  des animaux dans leur propre pays, indĂ©pendamment de l’organisation territoriale de ce pays. Je ne veux certainement pas lancer un dĂ©bat sur la souverainetĂ© du QuĂ©bec mais jusqu’Ă  nouvel ordre, que cela plaise ou non, le QuĂ©bec et la Colombie Britannique font partie du mĂȘme pays et chaque citoyen de ce pays a le droit de s’opposer Ă  une situation inacceptable existant dans son propre pays, et mĂȘme Ă  l’extĂ©rieur. Si l’on commence Ă  ne plus soutenir les causes humanitaires dans d’autres pays et Ă  ne plus se mobiliser contre les injustices sous prĂ©texte que cela ne se passe pas chez nous et donc cela ne nous regarde pas, on anĂ©antit le principe, le fondement mĂȘme de l’aide internationale. Toutefois, dans le cas prĂ©sent, il ne s’agit mĂȘme pas d’aide internationale mais plutĂŽt d’aide “intranationale”. Si l’on suit le type de raisonnement selon lequel la pĂ©tition de Colombie Britannique est invalide, il faudrait que seuls des groupes de dĂ©fense des animaux du QuĂ©bec, et plus prĂ©cisĂ©ment de Sainte-PerpĂ©tue, puissent prendre position contre des mauvais traitements infligĂ©s Ă  des animaux au QuĂ©bec, et plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Ste-PerpĂ©tue! Or on sait Ă  quel point les gens de Sainte-PerpĂ©tue peuvent ĂȘtre biaisĂ©s dans leur jugement sur la course aux cochons, considĂ©rant le conflit d’intĂ©rĂȘt qu’ils ont vis-Ă -vis du festival, ce qui rend un peu ridicule le sondage rĂ©alisĂ© auprĂšs des habitants de la commune et totalement invalide le rĂ©sultat supposĂ© unanime provenant des perpĂ©tuens. Toutefois, il semble que certains Ă©lĂ©ments “rebelles” soient passĂ©s entre les mailles du filet des statisticiens et que mĂȘme chez les perpĂ©tuens, la course aux cochons ne fasse pas l’unanimitĂ©, comme en tĂ©moigne un article paru dans le journal La Presse le 30 juillet.

Quels signes permettent de certifier qu’il y a des traumatismes chez les porcs?

Et quels signes permettent de certifier hors de tout doute qu’il n’y en a pas dans cette activitĂ© qui est pourtant hautement susceptible d’en gĂ©nĂ©rer?!

Les traumatismes sont aussi bien d’ordre physique que psychologique. Il est erronĂ© de croire que les traumatismes physiques sont forcĂ©ment visibles extĂ©rieurement.

Pour ce qui est du traumatisme psychologique, il n’y a pas besoin de faire une Ă©tude expĂ©rimentale pour arriver Ă  la conclusion qu’il est inĂ©vitable. Il est connu que le porc est une espĂšce trĂšs facile Ă  stresser, et se faire pourchasser et contenir physiquement gĂ©nĂšre un grand stress chez ces animaux. En plus, les porcs ne comprennent pas ce qui se passe et sont au milieu d’une foule bruyante, tout ce qu’il faut pour gĂ©nĂ©rer de la dĂ©tresse chez ces animaux.

Dans des vidĂ©os de la course aux cochons du festival de Sainte-PerpĂ©tue, soit sur le site officiel du festival soit filmĂ© par un particulier et mis sur internet, on peut voir des animaux se dĂ©battre vivement et hurler lorsqu’ils se font attraper, on en voit mĂȘme plusieurs respirer la gueule ouverte, ce qui est un signe de dĂ©tresse chez le porc, comme le mentionne Ă  plusieurs reprises le code de pratiques du Conseil National pour les Soins aux Animaux d’Elevage, relativement aux soins et Ă  la manipulation des porcs.

Pour ce qui est du traumatisme physique: (voir Pas douloureux pour les porcs, juste aprĂšs)

La course aux cochons n’est pas douloureuse pour les porcs

Comment peut-on faire une telle affirmation?! Il faut se mettre Ă  la place des animaux et faire preuve d’un minimum d’imagination: imaginer se faire plaquer au football ou au rugby par un joueur plus grand et plus lourd que soi. Il n’y a pas forcĂ©ment de dommages visibles extĂ©rieurement mais c’est certainement dĂ©sagrĂ©able, voire douloureux, Ă  cause des coups et contrecoups sur les membres, sur l’abdomen, le thorax, la tĂȘte, et les augmentations marquĂ©es et soudaines de pression intra-abdominale et intrathoracique dues au poids des humains participants. MalgrĂ© l’argument fallacieux selon lequel la boue est “l’habitat naturel du porc”, le fait que cette activitĂ© se fasse dans la boue n’attĂ©nue certainement pas la souffrance physique.

De plus, se faire plaquer dans la boue augmente le risque d’aspiration de boue. On peut voir plusieurs fois des porcs plaquĂ©s au sol sous des participants plus lourds qu’eux et leur gueule ainsi que leur groin se retrouvent dans la boue.

De toute façon, certaines activités ne se passent pas dans la boue, comme le montre le vidéo officiel du festival.

Pour ce qui est de la “boĂźte de rĂ©ception” des porcs: en quoi est-ce que le fait qu’elle soit rembourrĂ©e garantit l’absence de douleur quand les porcs y sont jetĂ©s comme de vulgaires ordures, sans dĂ©licatesse, parfois la tĂȘte Ă  l’envers. C’est une erreur grossiĂšre de croire que la douleur lors d’un impact est uniquement causĂ©e par le choc contondant d’une surface dure. Il y a un risque de blessures et de douleur associĂ©e lorsqu’on tombe sur un tapis de gymnastique alors que l’on ne s’y attend pas, par exemple quand on se fait projeter ou plaquer au sol (comme lors d’une compĂ©tition d’arts martiaux, je parle en connaissance de cause). Si l’on n’est pas prĂ©parĂ© Ă  une bonne rĂ©ception, et si la disposition des diffĂ©rentes parties de notre corps n’est pas optimale, alors la compression de nos tissus sous notre propre poids est susceptible de causer des dommages, et possiblement de la douleur associĂ©e, qui ne se manifesteront pas forcĂ©ment par des lĂ©sions externes ou des signes cliniques Ă©vidents.

Que dit le code de pratique sur la manipulation du porc qui va Ă  l’encontre de la course?

Le code de pratiques du Conseil National pour les Soins aux Animaux d’Elevage, relativement aux soins et Ă  la manipulation des porcs, mentionne, entre autres, les choses suivantes :

“Il est important que les personnes qui manipulent les porcs comprennent et appliquent des mĂ©thodes de manipulation qui attĂ©nuent le stress chez ces derniers et qui tiennent compte des points suivants :

— les rĂ©actions des porcs aux facteurs de stress;

— la nĂ©cessitĂ© d’interactions positives entre les personnes qui manipulent les porcs et ces derniers.”

Entres autres…

Je ne crois pas un seul instant que les porcs ressentent quoi que ce soit de positif dans les interactions que les humains leur imposent lors des Ă©preuves.

Le code de pratiques mentionne Ă©galement qu’il faut “S’assurer que les prĂ©posĂ©s Ă  l’élevage comprennent bien les principes Ă  l’origine des comportements des porcs en lien avec la manipulation, comme la zone de fuite et le point d’équilibre” (point d’équilibre = point situĂ© sur l’épaule de l’animal, utilisĂ© par les personnes qui manipulent les animaux pour diriger les mouvements des porcs). Il est Ă©vident que la plupart des participants aux Ă©preuves de lutte n’ont pas la moindre notion de manipulation et de contention du porc et le point d’Ă©quilibre semble ĂȘtre une notion inconnue pour beaucoup, juste Ă  voir comment les gens se jettent sur les cochons.

Selon le code de pratiques, il faut “faire en sorte que les personnes non requises ne soient pas dans le champ de vision des porcs au moment de dĂ©placer ces derniers” et il faut “marcher calmement et rĂ©guliĂšrement”, toutes ces choses Ă©tant impossibles Ă  cause du principe mĂȘme de la course, quand il faut courir, parfois Ă  plusieurs, aprĂšs un animal qui ne veut pas se laisser attraper pour le soulever et le laisser tomber sans dĂ©licatesse dans une boĂźte.

Dans les exigences du code de pratiques, il est indiquĂ© que “les personnes qui manipulent les porcs doivent connaĂźtre les mĂ©thodes de manipulation qui attĂ©nuent le stress chez ces derniers.”

Il faut “s’assurer que les personnes qui manipulent les animaux comprennent bien les principes de comportement pour que la manipulation des porcs se fasse avec le moins de stress possible, comme le respect de la zone de fuite et du point d’équilibre. Ces personnes doivent Ă©galement reconnaĂźtre que leurs attitudes et leurs comportements ont un effet sur le bien-ĂȘtre des porcs”. “Il est important que tous les prĂ©posĂ©s qui manipulent les porcs apprennent Ă  reconnaĂźtre les signes de dĂ©tresse chez les porcs, et sachent quoi faire pour soulager ces animaux.”

Il faut “embaucher des prĂ©posĂ©s Ă  l’élevage qui manifestent des attitudes positives envers les porcs et qui ont une certaine empathie pour eux.”

On ne note pas vraiment d’empathie dans l’attitude des participants, qui considĂšre les porcs comme des objets et non des ĂȘtres sensibles, Ă  en juger par la façon dont certains les balancent comme de vulgaires sacs d’ordures dans la boĂźte. Ces porcs vont finir Ă  la casserole, il est dĂ©solant de se divertir Ă  leurs dĂ©pens et de leur imposer du stress et de la souffrance supplĂ©mentaires malgrĂ© cette perspective funeste.

Il est mentionnĂ© un peu plus loin, dans la section sur la manipulation des porcs durant les dĂ©placement qu’“il est indispensable de manipuler les porcs avec douceur lorsqu’on les dĂ©place.” et que “certains facteurs contribuent Ă  l’intensification du stress, notamment une expĂ©rience de manipulation trop rude.” mais ceci n’est pas spĂ©cifique au porc.

Donc il n’y pas besoin d’analyser en dĂ©tail le code de pratiques, et dans mon cas il n’Ă©tait mĂȘme pas nĂ©cessaire de le lire, pour comprendre que les activitĂ©s de course et de lutte dans ce festival vont Ă  l’encontre du bien-ĂȘtre des porcs.

Y aura-t-il une manifestation au festival?

L’intention initiale Ă©tait de faire une manifestation pacifique sous forme de vigile silencieuse. Puis il y a eu des propos agressifs et haineux de certains partisans de l’activitĂ© contestĂ©e, voire mĂȘme xĂ©nophobes Ă  l’endroit de monsieur Laraque. Il y a mĂȘme eu carrĂ©ment des menaces non voilĂ©es d’agression physique (par exemple lancĂ© d’oeufs pourris). Certains estiment que la vigile pourrait difficilement rester pacifique devant les provocations d’individus comme ceux ayant profĂ©rĂ©s les menaces. D’ailleurs, madame Line ThĂ©roux, mairesse de Sainte-PerpĂ©tue, l’a elle-mĂȘme avouĂ© dans une entrevue: le service de maintien de l’ordre est prĂ©vu, mĂȘme en l’absence de la perspective d’une manifestation, entre autres Ă  cause du risque de dĂ©bordements dus Ă  l’alcool chez certains festivaliers. Mais la prĂ©occupation ne concerne pas uniquement la sĂ©curitĂ© des manifestants (cette prĂ©occupation est d’ailleurs loin d’ĂȘtre partagĂ©e), elle concerne aussi les animaux utilisĂ©s lors du festival, si jamais certains participants Ă  la course dĂ©cident d’ĂȘtre un peu plus durs avec les animaux juste pas dĂ©fi ou par provocation dirigĂ©s contre les manifestants. Cette crainte n’est pas non plus unanime. Donc pour l’instant, il n’est pas possible de confirmer ou d’infirmer la tenue d’une manifestation car il y a des gens pour et d’autres contre.

Pourquoi se réveiller seulement maintenant alors que le festival existe depuis 37 ans?

Tout simplement parce que l’existence de cette activitĂ© Ă©tait peu Ă  pas connue des personnes soucieuses du bien-ĂȘtre des animaux. Comme beaucoup d’autres choses contre lesquelles on peut protester, on ne le fait pas tant qu’on ne les connaĂźt pas. Le jour oĂč l’on apprend leur existence, on peut soit fermer les yeux, soit prendre conscience que ce n’est pas correct et agir. Il y a trĂšs certainement d’autres abus, touchant aussi bien les animaux que les humains, et qui ne sont pas encore connus mais qui, lorsqu’ils le deviendront, feront Ă©galement l’objet d’une opposition. Il ne s’agit pas d’un mouvement de troupeau de suiveurs aveugles dont monsieur Laraque serait le chef. Les dĂ©fenseurs des animaux ne se sont pas rĂ©veillĂ©s un matin en se disant: ” de qui pourrions nous empoisonner la vie cet Ă©tĂ©…tiens, ce petit village de Sainte-PerpĂ©tue!”. Il ne faut pas victimiser Sainte-PerpĂ©tue ni la transformer en martyre. Le choix de Sainte-PerpĂ©tue n’a rien Ă  voir avec le fait que les groupes de protection animale la considĂšrent comme une petite proie facile. D’autres Ă©vĂšnements de plus grande envergure ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© visĂ©s et le sont encore, et d’autres actions sont Ă  venir.

Que penser de l’attribution d’une aide financiĂšre de 25 000 $ pour la tenue du Festival du cochon de Sainte-PerpĂ©tue par La ministre du Tourisme, Mme Dominique Vien?

Ce serait correct s’il n’y avait pas la course aux cochons, le festival peut exister sans cela. En soutenant le festival, la ministre soutient aussi l’activitĂ© de course et de lutte, qui encourage le manque de compassion envers les animaux et la dĂ©sensibilisation par rapport Ă  leurs souffrances, mĂȘme s’il n’Ă©tait probablement pas dans son intention de contribuer de maniĂšre consciente Ă  cette souffrance.

Comment la course aux cochons ne respecte-t-elle pas les 5 libertés?

La course aux cochons ne respecte pas les 5 libertĂ©s fondamentales des animaux, cela ne signifie pas forcĂ©ment qu’elle ne respecte AUCUNE des 5 libertĂ©s mais plutĂŽt que parmi les 5 libertĂ©s, certaines ne sont pas respectĂ©es. Les 5 libertĂ©s fondamentales des animaux ont Ă©tĂ© Ă©tablies en 1979 par le Farm Animal Welfare Council (FAWC), un organisme consultatif indĂ©pendant de la Commission EuropĂ©enne. Alors que pour certaines de ces 5 libertĂ©s le doute plane au sujet de la course aux cochons, il y en a au moins deux pour lesquelles il est clair que cette activitĂ© contrevient:

1. Ne pas souffrir de faim et de soif
– accĂšs Ă  de l’eau potable et Ă  une nourriture prĂ©servant la pleine santĂ© et la pleine vigueur des animaux.
2. Ne pas souffrir de contrainte physique
– environnement appropriĂ© comportant des abris et une aire de repos confortable
3. Être indemnes de douleurs, de blessures et de maladies
– prĂ©vention ou diagnostic et traitement rapides
4. Avoir la libertĂ© d’exprimer des comportements normaux
– espaces et Ă©quipements adĂ©quats, contact avec des animaux de la mĂȘme espĂšce
5. Être protĂ©gĂ©s de la peur et de la dĂ©tresse
– conditions d’élevage et traitements Ă©vitant les troubles comportementaux.

Jean-Jacques Kona-Boun, DMV


Pas subventionner la cruauté: Lettre ouverte à la ministre du Tourisme du Québec, Dominique Vein

J’espĂšre de tout coeur que Mme la ministre du tourisme du QuĂ©bec, Dominique Vien, acceptera d’analyser de plus prĂšs certains spectacles touristiques subventionnĂ©s par son ministĂšre — comme le RodĂ©o de La Durantaye et le Festival du cochon de la Sainte-PerpĂ©tue — qui pratiquent les abus sur les animaux.

L’opposition Ă  de tels abus Ă  Ă©tĂ© soulignĂ©e trĂšs rĂ©cemment par la SPCA de MontrĂ©al.

Ces cruautĂ©s vont Ă  l’encontre de la reconnaissance de la nature sensible des animaux, avalisĂ©e rĂ©cemment par l’Ordre des MĂ©decins VĂ©tĂ©rinaires du QuĂ©bec.

Sur un plan international c’est la DĂ©claration de Cambridge sur la conscience animale qui affirme la nature sensible, et ainsi le besoin de protection, des animaux.

Une pĂ©tition — lancĂ©e en Colombie Brittanique et adressĂ©e Ă  la mairesse de Sainte-PerpĂ©tue qui est priĂ©e de mettre fin au dĂ©gĂąts — Ă  dĂ©jĂ  accumulĂ© plus de 18 000 signatures nationales et internationales.

Le maltraitement des animaux est une honte morale, et une honte qu’un nombre impressionant et croissant de quĂ©bĂ©cois sont en train d’exprimer leur fervent dĂ©sir de corriger, juridiquement ainsi que pratiquement. Plus de 46 000 personnes ont signĂ© le Manifeste pour une Ă©volution du statut juridique des animaux dans le Code civil du QuĂ©bec.

Du point vue des victimes innocentes qui continuent Ă  en souffrir, cette Ă©volution est trĂšs urgente.

La premiĂšre Ă©tape est dĂ©jĂ  faite en france ou le code civile vient d’ĂȘtre modifiĂ© pour accorder aux animaux le statut d’ĂȘtres sensibles Ă  la place de leur ancien statut de « biens meubles » .

Le QuĂ©bec est malheureusement Ă  l’arriĂšre-garde en ce qui concerne le traitement — et juridique et pratique — des animaux non-humains.

Ce triste fait n’est pas quelque chose Ă  fĂȘter, ni Ă  s’en vanter devant les touristes venues ici d’hors QuĂ©bec, ni a subventionner avec les fonds publics.

C’est quelque chose que nous devons corriger, rapidement — et dans la loi, et dans la pratique.

Stevan Harnad
Chaire de recherche du Canada en sciences cognitives, UQÀM

Hungary’s Only Hope of Recovery

Based on the ATV interview http://www.atv.hu/videok/video-20140728-tamas-gaspar-miklos , like the interviewer, I too could detect no new content in TGM’s words (though I am not defending interviewer Olga Kalman’s constant wise-guy hectoring.)

TGM said Orban was declaring his cards. — Everyone already knew his cards.

And TGM said that those (like TGM) with critical views should continue to think and speak them. — Of course they should.

And that the bottom 4 million were bound to revolt sooner or later. — Sympathetic as that still sounds to the ears of those (like me) who still believe in social and economic justice, it’s really just rewarmed Marxian hermeneutics. No real content. Nothing practical. No new insight. Just the ideology that TGM faults the illiberal Fidesz gangsters for lacking.

But that’s not all that those gangsters lack. They also lack all scruples — or any know-how for anything but getting and holding power.

TGM’s heart is probably in the right place. But he has nothing to offer but oratory.

Let’s hope that decent Hungarians don’t have to keep waiting for a revolution, but that Europe will cut the purse-strings and the consequences will at last turn the electorate against Fidesz/Jobbik and toward the democratic parties that have the EU’s confidence and still share “European” values.

If an EU cut-off instead propels the Hungarian electorate even deeper into Fidesz/Jobbik’s thrall, then maybe Orban will fall as F & J duke it out in Round II.

Once Orban falls, let’s hope the demonic spell will be broken.

If not, Hungary is lost (and Orban was not even the culprit — just a creation of Hungary, rather than its destroyer.
(Since he did not really say anything new, there’s nothing much to disagree with TGM about. Perhaps only to demur on there being even the slightest sign of intelligence in Orban. His “success” has been due exclusively to negative factors: (1) an utter lack of scruples and (2) playing to the populace’s basest delusions. Any psychopath or demagogue could do the same. All democratic opposition is hence handicapped by their possession of scruples. If they too lacked scruples, they could defeat him at his own unfair game — but in doing so, they would defeat themselves.)

That’s why I think the EU and the rest of the outside world are Hungary’s only hope of recovery.

Stevan Harnad

Canada Research Chair in Cognitive Sciences, UQÀM
Canadian-Hungarian Democratic Charter
External Member, Hungarian Academy of Sciences

Sensibilisation Ă  la souffrance des ĂȘtres sensibles

Dans une entrevue avec Jean-Louis Paquin par Jean Pagé, 985FM concernant le Festival du Cochon de Sainte-Perpétue on soulÚve 6 points:

1. « Il y a plus d’humains que de cochons qui sont blessĂ©s dans ce “jeu” »

Les humains ont choisi, volontairement, Ă  jouer le “jeu”, les cochons pas.

Les humains comprennent le “jeu”, les cochons pas — et ils sont terrifiĂ©s, et blessĂ©s, involontairement.

Combien de terreur et de blessures involontaires subis par les cochons justifient le “jeu” qui amuse les humains qui le jouent volontairement, et les spectateurs qui applaudissent, et les marchands qui s’en enrichissent?

2. « C’est juste comme on ferait avec nos chiens »

On ferait ça avec nos chiens?

Est-ce qu’on a vu et Ă©coutĂ© un Ă©chantillon des 95 000 vidĂ©os qui montre ces “jeux”?

Est-ce qu’on les a regardĂ© et Ă©coutĂ© du point de vue des victimes?

On ferait ça avec nos chiens?

Nos chiens nous connaissent, et connaissent nos jeux avec eux. Et ils jouent volontairement. Et on ne les blesse ni terrifie.

Les cochons ne comprennent rien, juste la terreur d’une chasse inconnue, poursuivis par des foules inconnues, avec des manipulations brutales et douloureuses, pour les jeter dans un baril, involontairement, maintes fois, Ă  chaque fois plus meurtris.

Et un jeu involontaire avec un chien est justifié si le chien subit moins de blessures que moi?

3. « Les cochons ne souffrent pas » selon un Ă©chantillon des citoyens et des entreprises autour de Sainte-PerpĂ©tue, « ils s’amusent comme nous »

Ceux qui sont dĂ©jĂ  insensibilisĂ©s aux souffrances des victimes — ayant Ă©tĂ© des spectateurs, des joueurs et des bĂ©nĂ©ficiaires Ă©conomiques du “jeu” depuis des annĂ©es — est-ce que c’est ceux qui donneront une rĂ©ponse non-blasĂ©e et non-biaisĂ©e Ă  la question: est-ce que les cochons souffrent?

4. «Les cochons souffrent plus Ă  l’abattoir » selon une vĂ©gĂ©tarienne qui a dĂ©jĂ  jouĂ© le “jeu”

C’est vrai que l’abattage est encore plus cruel que ce “jeu”, mais est-ce que ça implique que c’est justifiĂ© de faire souffrir encore plus les cochons avant leur fin, puisque ils sont dĂ©jĂ  condamnĂ©s Ă  mort?

(Le vĂ©gĂ©tarisme d’une vĂ©gĂ©tarienne qui s’amuse Ă  assister Ă  un « Festival du Cochon » oĂč les cochons sont consommĂ©s partout autour d’elle, et qui en plus participe Ă  ce “jeu” sans apercevoir la souffrance des cochons — c’est un vĂ©gĂ©tarisme qui n’est pas encore trĂšs profondĂ©ment enracinĂ©…)

5. « La pĂ©tition Ă  Ă©tĂ© lancĂ© par une sociĂ©tĂ© dont le siĂšge principal est en Colombie Britannique, pas par ceux qui ont assistĂ©… »

Mais les 18 000 signatures proviennent de partout.

Et les images et les vidĂ©os du “jeu” se voient et s’entendent partout. On n’est pas obligĂ© de venir Ă©tayer personnellement les dĂ©gĂąts Ă  Sainte-PerpĂ©tue pour pouvoir les tĂ©moigner et faire son jugement: Images: 1 2 3 4 5 VidĂ©os: A B

Et il y une autre pétition qui était lancé du Québec

Et le “jeu” n’a pas Ă©tĂ© condamnĂ© seulement par M. Laraque mais par la SPCA

Et selon le vĂ©tĂ©rinaire MontrĂ©alais, Jean-Jacques Bona-Koun: « Ce Festival ne respecte pas les 5 libertĂ©s fondamentales des animaux et va Ă  l’encontre de la reconnaissance de leur nature sensible, reconnue rĂ©cemment par l’Ordre des MĂ©decins VĂ©tĂ©rinaires du QuĂ©bec

6. « On fait ça depuis 37 ans »

Ce n’est pas parce qu’on inflige la souffrance depuis 37 ans que ça devienne moins souffrance.

On a infligĂ© l’esclavage aux africains et l’assujettissement aux femmes bien plus long que ça. Pour mettre fin Ă  ces souffrances il fallait d’abord se sensibiliser Ă  leur existence (mettre fin Ă  notre dĂ©ni) et ensuite changer les lois afin de protĂ©ger les victimes et punir les perpĂ©trateurs.

Et c’est ça ce qu’on cherche Ă  faire ici au QuĂ©bec et dans le monde maintenant.

Weasel-Words for “Consciousness”

My own version of the so-called “hard problem” of consciousness (which Chalmers certainly did not invent, but merely named!) is purely epistemic, not ontic: The hard problem is all and only the problem of explaining causally how and why (some) organisms (sometimes) feel.

None of the classical and soothing ontic positions on this (materalism, identity theory, functionalism, epiphenemenalism, etc. etc.) explain a thing. They are simply metaphysical interpretations that we happen to prefer, according to taste. So (who cares, but) I myself happen to like materalism/identity/functionalism metaphysically too: of course the brain generates feeling, somehow. The hard problem is explaining how and why.

Psychokinetic dualism would have been an explanation — “feeling is one of the fundamental causal forces of nature”: then feeling would require no further explanation, any more than gravitation, electromagnetism or the strong and weak nuclear forces do. They’re just fundamental features of the universe; givens.

But feeling is not a fundamental force. It just feels as if it is a fundamental force. It feels as if I do what I do because I feel like it. But that explanation is false. All evidence is against it. Why and how I do anything and everything that I do is fully explained by the original four fundamental forces, without remainder. That’s why it’s so hard to explain the remainder: I don’t just do; I feel. Why? How?

And the rest of the ontic preferences on offer are simply empty, vacuous: They fit the evidence, of course — namely, the fact that we feel — but they do not explain it causally, which is what solving the “hard problem” would require.

So much for “identity theory”.

Perspective/Person Numerology. 1st-person/3rd-person gibberish is even worse. Not only does it explain nothing, like the various ontic stances, merely restating the facts, obvious to everyone (everyone who feels, of course): (some) biological organisms (sometimes) feel; other things don’t. But in addition, 1st/3rd “person” is an incoherent play on words, because there is no “3rd person perspective ” (or “aspect” or “state” or “phenomenon”)! That canard is just a consequence of the loose use of words when discussing consciousness: To conceal the fact that we can explain absolutely nothing, we use a huge, redundant and noisy list of weasel-words designed to make it look as if there are many different things to explain, and that we may have made more headway with some than others. Whereas in reality all the synonyms are just smoke, and there is and always was only one thing to explain: feeling.

Here, let me rattle off some of the weasel words by rote: consciousness, awareness, qualia, subjectivity, experience, phenomenality, intentionality, aboutness, mental (there are many, many more),

Metaphysical Monte: In this long tradition of N-card Monte or shell-games — just shuffling around terminology while hiding the fact that one is not explaining a thing — the distinction between the “1st person” and the “3rd person” “perspective” has been a real corker. There is no “3rd person perspective”! There are feelings, which are felt by feeling organisms (feelers). And there is the world, which, apart form those feeling organisms, is felt by and feels nothing. We can talk about feeling organisms, and what they feel. Or we can talk about the unfeeling things and processes in the world. We are not taking a different “perspective.” The only “perspective” is the feeling one (yours, ours, mine). And it amounts to no more nor less than the fact that I feel.

I am a feeling organism. Video cameras are not, and they do not change “perspectives” when forces move them around. They just move. The “spec” in perspective refers to seeing, and seeing is felt. Otherwise it’s just photon transduction. When I speak about, say, F=MA I am not “adopting a 3rd-person perspective.” (All persons, whether 1st, 2nd, 3rd or 5th, feel). What I am doing (when I take the so-called “3rd person perspective”) is simply thinking/talking about the unfeeling things and processes in the world. That is either not a perspective at all, or it’s my usual “1st-person” perspective, since it feels like something to talk and think about unfeeling things and processes too.

So I have renounced for a lifetime all these silly, non-explanatory buzzwords that give the illusion of making some sort of inroad on the “hard problem.” Nothing more nor less than a causal explanation of how and why (some) organisms (sometimes) feel will solve this epistemic problem (which I think is insoluble, because of the nature of causation and of causal explanation).

The Phenomenal/Access Consciousness Distinction.Just as bad as the incoherent 1st/3rd person pseudo-distinction (a play on words for the “3rd-person perspective” — or “aspect” or what-have-you) is Ned Block’s monumentally incoherent distinction between “phenomenal consciousness” and “access consciousness.” Without the supernumerary (hence superogatory) words supervening on the notion, there is just one consciousness, and that is feeling. If a brain state is feels like something to be in, it is conscious. If it is unfelt, it is unconscious. Unfeeling entities and unfelt processes are no kind of “consciousness.” And the only thing that feelers feel is feeling.

Information (data) can be “accessed,” and if it feels like something to access that information then the access is felt access, hence conscious. (So what? Why state the obvious in such a convoluted, verbose way?) And if accessing the data is unfelt, then it is unfelt. That is not consciousness at all. It is unfelt data-processing, as in a computer, or in unconscious parts or states of the brain. So “PC vs AC” is just another incoherent pseudo-distinction, replete with superfluous weasel-words


“Panpsychism” may be the worst ontic dodge of all. It derives its pseudo-explanatory pseudo-sense from the notion that feeling may be a primitive “property” of the universe — which is rather like the psychokinetic dualism I mentioned earlier, but (probably) without the kinesis. (I say probably because I find panpsychism so vague and arbitrary and incoherent that I can hardly get a handle on what panpsychists mean to mean!).

According (I think) to panpsychists, everything in the universe, and every part of everything, feels: muons, leptons, atoms, molecules, stones, chairs, tables, plants, animals, people, planets, galaxies. Not only does that seem to be a rather profligate way of trying to solve an ostensibly local problem in the biosphere of one small planet in the universe, but, again, it explains absolutely nothing — or explains it only in the empty sense that the potential for life is latent in every carbon molecule in the universe, given conditions that are like those of the earth’s biosphere). Panpsychism is just another empty piece of metaphsyical hermeneutics, to be accepted or rejected purely as a matter of taste. Worse, it is metaphysically profligate, casting Occam’s Razor to the 4 winds and multiplying consciousness infinitely beyond necessity (or visibllity). And, still worse, panpsychism is incoherent, because it creates a mereological and combinatorially absurdity: Everything and every part of everything, and every combination of parts of everything, feels. Take it or leave it. Feeling seemed (felt-like!) a “simple” before: You pinch me and it hurts. But now, it seems, you pinch me and not only does the whole universe wince, but so do all the NP-complete permutations and combinations of every part of it wince. And that’s without mentioning the problem of individuating all those parts and combinations of parts. Because, till further notice, there are no absolute “boundaries” around physical entities: an atom is an atom, but is also part of a molecule, which is a part of many bigger things, and the atom also has parts and parts of parts and combinations of parts of parts, down to warps in space time and jingling strings. None of this is a problem for physicists, who do not need individual, absolutely independent entities. But the trouble with panpsychicizing all of that is that feeling is fundamentally individual: An organism feels what it feels, and nothing else in the universe feels what it feels. That is a kind of individuation and boundary that is not present for other properties, and I don’t think there is any profit in pretending it’s universal. Certainly no explanatory profit, at any rate.