Depuis 37 ans, la municipalitĂ© de Sainte-PerpĂ©tue accueille sur son territoire ce qui est devenu un des plus grands festivals d’Ă©tĂ© du QuĂ©bec. Bien qu’il soit prĂ©sentĂ© et perçu comme un divertissement familial inoffensif et amusant, ses organisateurs, ses participants et ses spectateurs cĂ©lĂšbrent en rĂ©alitĂ©, chaque annĂ©e, trois journĂ©es consĂ©cutives d’abus cruels envers les animaux :
« Ce Festival ne respecte pas les 5 libertĂ©s fondamentales des animaux et va Ă l’encontre de la reconnaissance de leur nature sensible, reconnue rĂ©cemment par l’Ordre des MĂ©decins VĂ©tĂ©rinaires du QuĂ©bec » Ă©crit Jean-Jacques Kona-Boun, DMV.
Le traitement des animaux Ă ce festival vient dâĂȘtre condamnĂ© par la SPCA de MontrĂ©al.
Les cochons, truies, porcelets, verrats, sangliers sont forcés de supporter la terreur et le supplice. Ils sont parqués, effrayés, dans un enclos et pourchassés par des humains qui sautent sur eux, les tirent, les poussent, les battent et les blessent sans souci ni pour la panique qui est la leur ni pour leurs douleurs.
Les images et vidĂ©os des festivals passĂ©s montrent des crĂ©atures terrifiĂ©es, couinant dĂ©sespĂ©rĂ©ment, maintenues de force dans la boue aqueuse, incapables de respirer, attaquĂ©es par lâarriĂšre, traĂźnĂ©es. Elles sont larguĂ©es sans mĂ©nagement sans merci dans un tonneau par des individus 2-3 fois leur taille, totalement indiffĂ©rents Ă leur dĂ©tresse et Ă leurs blessures, certains portant un casque pour se protĂ©ger, mais ne sâinquiĂ©tant aucunement pour la protection de leurs victimes.
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Ces animaux innocents ne comprennent pas pourquoi ils sont soudainement poursuivis, terrorisĂ©s et brutalisĂ©s par une horde dâĂȘtres humains violents et accablĂ©s par une foule de spectateurs hurlant.
CĂ©lĂ©brer la domination dâanimaux sans dĂ©fense ne peut que traumatiser les enfants les plus sensibles, encourager un comportement abusif chez les enfants les plus agressifs et mener Ă la violence et Ă la criminalitĂ© Ă lâĂąge adulte. Les recherches en psychologie et en criminologie dĂ©montrent que les personnes qui commettent des actes de cruautĂ© Ă lâencontre des animaux sont Ă©galement susceptibles de maltraiter leurs semblables humains.*
*Ascione FR & Arkow P (Eds) (1999) Child abuse, domestic violence, and animal abuse: Linking the circles of compassion for prevention and intervention Purdue U Press
Cette brutalitĂ© aveugle couvre le QuĂ©bec de honte, sans compter la souffrance indicible quâelle inflige Ă des crĂ©atures sans dĂ©fense. Une brutalitĂ© qui ne nous viendrait jamais Ă lâesprit de tolĂ©rer envers nos animaux de compagnie ou nos semblables humains.
Le Manifeste quĂ©bĂ©cois, dĂ©jĂ signĂ© par plus de 46 000 QuĂ©bĂ©cois, demande la reconnaissance juridique dâun statut dâĂȘtres sensibles aux animaux afin de pouvoir prĂ©venir des tels abus.
Une pĂ©tition qui exhorte les artistes de ne pas prĂȘter leur nom et leur art Ă ce spectacle a dĂ©jĂ plus de 1 500 signatures et une autre pĂ©tition priant le maire de Sainte-PerpĂ©tue de ne plus supporter ce sadisme a dĂ©jĂ plus de 18 000 signatures.
Les mĂ©dias, les animateurs et les commanditaires sont priĂ©s de faire pression pour la rĂ©forme de cet Ă©vĂ©nement : Ă la place de ce spectacle sans-cĆur et sadique, proposez un divertissement familial non-violent et non-abusif, propre Ă inspirer la bienveillance et la compassion chez les gĂ©nĂ©rations futures.
JusquâĂ ce quâil soit amendĂ© par lâĂ©limination de toute souffrance animale, les mĂ©dias et le grand public sont priĂ©s de rĂ©pondre Ă lâappel de Georges Laraque Ă boycotter ce festival faisandĂ©.